Essai....scénario pour le clip de Guillaume Grand (concours WLW)

Publié le par Manou

steadycam-reduit.png

 

 

          1- Chanson de Guillaume Grand  

  Ici l’amour est laid Ici l’amour est saleY a des branches de rosier pour t'essuyer les larmes

Alors fais comme les autres tu sais à AmsterdamPour t'essuyer le cœur, prends-la avec du charme

 Assis sur les bancs de la vie A apprendre le mien et l’oubli A comprendre l’amour, le mépris

A deviner le bel avenir Et faire le tri Et trouver les mots doux Frôler la folie Dire «oui» à tous à toutes à tout

 Ici l'amour est laid Ici l’amour est sale Y a des branches de rosier pour t’essuyer les larmes

Alors fais comme les autres tu sais à Amsterdam Pour t'éponger le cœur, prends-la avec du charme

 Ici l'amour est laid Ici l’amour est sale Y a des branches de rosier pour t’essuyer les larmes

Alors fais comme les autres tu sais à Amsterdam  Pour t'éponger le cœur, prend-la avec du charme

 Y a bien trop de mots Y a beaucoup trop d’idées Y a beaucoup trop de choix, de choses à accepter Y a bien trop de rôles mauvais à jouer Pour nous fous et folles juste d’essayer

 Essaie, toi, de comprendre Tu ne fais pas que prétendre Pour essayer d’apprendre Ne pense pas qu'à défendre Tes intérêts, ton poste L'argent que tu n’as pas L'argent qui règne en roi L'amour même sans ébat

 Mais moi je crois pas Je crois pas en vos soldats Je me fous de vos rois Qui me pourrissent le cœur

 Et moi je crois pas Pas en vos soigneurs Je me fous de vos lois Qui me poussent a l’erreur

 

 

         2- projet scénario pour le clip (concours WLW )

 

                                                « L’amour est laid »

-3 lieux

-3 figurants

-L’œil : une steadycam

1- Un appartement (scène lumière chaudes)

 Dans une salle de bain. L’œil observe une femme. Elle est de dos. L’œil remonte depuis ses chaussures à talons, bas,  jupe, manteau, cheveux, jusqu’à capter son visage dans la glace. Elle met du rouge à ses lèvres. Ses yeux sont fardés, brillants … au bord des larmes… Que va-t-elle faire ainsi fardée… ? Elle sort de la salle de bain.

Zoom arrière, l’œil englobe la pièce. Un homme, de dos, dans un canapé, un enfant assis à une table, la femme traverse la pièce.

 Zoom avant sur l’homme, tête baissée, mal peignée, poids des épaules dans un vieux pull.  Il est absorbé par la lecture ou le tri de papiers. Vision rapide sur ses mains, ses mains au milieu de feuilles éparses jonchant le canapé, le sol…Des écrits, des factures, des résultats médicaux … ? L’œil glisse le long des  pieds de la table et du banc y attenant pour remonter jusqu’à l’enfant. Il peint des fleurs rouges. L’œil  le fixe. Il lève la tête, sourit, tend sa peinture pleine de belles fleurs rouges vers la femme qui ouvre la porte d’entrée. Le rouge des lèvres de la femme lui envoient un baiser. Elle part. L’enfant plonge son pinceau dans de la peinture noire et peint des tiges épaisses… Des épines, des clous, du grillage, des barreaux…. ?

 Zoom avant, l’œil s’immerge jusqu’à saturation dans le noir de la peinture.  Plan noir. Le visage de Guillaume apparait en clair obscur ou négatif. Il chante, puis son image s’estompe.

2- Une salle d’attente (scène en noir et blanc)

Retour au plan noir. Zoom arrière. Apparait un porte document noir. L’œil s’attarde sur la nervosité des mains qui s’y accrochent. Le plan s’élargit. Un homme assit dans une salle d’attente, fait face à une porte … employeur, médecin, huissier … ?  La porte s’ouvre, l’homme  lève la tête, le porte document tombe de ses mains et des feuilles éparses viennent jonchées le sol. Zoom  avant, les feuilles, une feuille. C’est le texte de Guillaume « Ici l’amour est laid Ici l’amour est sale…. » Le visage de Guillaume apparait couvert de ses propres mots, il chante. Les mots, les lettres s’effacent, disparaissent. Gros plan sur son visage

 3- Extérieur, une place circulaire, heure d’affluence (scène entre chien et loup puis allant jusqu’à l’éblouissement)

 Guillaume est au centre d’une place… Paris, Londres, Madrid ….une ville … ! L’œil tourne autour de Guillaume puis il vient capturer les sorties de bureau, la bouche de métro avalant des gens pressés, le flot, la ronde des voitures, le grouillement des heures d’affluences…Plan large, captant le tout dans un mouvement circulaire, s’accélérant tout en se resserrant, pour aller se perdre dans la lumière des feux des voitures jusqu’au  flou… comme des insectes attirés par la lumière… ?  Sensation de manège, de tourbillon, la lumière devient éblouissement.

Plan blanc, lumière saturée.

Guillaume apparait au loin, il marche dans cet univers blanc, saturé,  vers l’œil de la caméra, il chante.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article